Les histoires de notre quotidien seront poursuivies dans la rubrique "Quelle vie!"

Madame B. est dans un état critique. Je suis passé voir son bébé. Elle est mignonne et n’attend qu’une chose c’est retrouver sa maman.

Le passage a l’embolisation se fait rapidement. Toute l’équipe est mobilisée et motivée. L’embolisation a durée 2 heures et le retour en réanimation se passe sans incidents. Une lueur d’espoir puisqu’on arrive à stabiliser son cœur. La nuit va être dure. Le réanimateur ne quitte presque pas la chambre de la patiente. Moi je profite pour aller me reposer quelques minutes. J’espère que les prochaines nouvelles seront rassurantes.

Je suis anesthésiste réanimateur et je suis de garde cette nuit

B a accouchée à 4h du matin sous péridurale. C’est son sixième enfant. Le fait inquiétant est qu’elle saigne trop. Son utérus n’arrive pas à se contracter et à l’empêcher de saigner. Une seule solution pour lui sauver la vie est de l’opérer et lui enlever son utérus. Une décision difficile mais prise rapidement. Le gynécologue procède à l’hystérectomie(enlever l’utérus). Elle est transfusée en continue. La situation est grave et madame B. risque de faire l’arrêt cardiaque rapidement. On fait appel a un collègue qui pratique l’embolisation (boucher les artères) qui n’est présent a l’hôpital que la journée et deux fois par semaine. C’est  faisable surtout q’on on est déjà au petit matin. Si la patiente continue à se dégrader on lui fera pratiquer l’embolisation. Les minutes qui arrivent sont très difficiles et trop longues.

Elle passe en réanimation. Son cœur fonctionne grâce aux médicaments.   

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Une garde à l'hopital. Stress permanent. Mais c'est fini pour cette nuit je rentre chez moi. Je me ropose pour reprendre demain.

Cette nuit j'ai posé plusieurs peridurales (accouchements). Heureusement toutes ont accouchees naturellement. Pas de cesariennes.