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     Article du journal Le Matin (suisse) 


    L'intersyndicale des médecins à diplôme hors Union européenne (Inpadhue) a demandé mercredi au gouvernement d'améliorer la procédure qui leur permet d'accéder au plein exercice de leur métier dans les hôpitaux français, déplorant de nombreuses situations inextricables.

    AFP - le 04 mars 2009, 18h48

    L'intersyndicale des médecins à diplôme hors Union européenne (Inpadhue) a demandé mercredi au gouvernement d'améliorer la procédure qui leur permet d'accéder au plein exercice de leur métier dans les hôpitaux français, déplorant de nombreuses situations inextricables.

    Une trentaine de médecins à diplôme hors UE ont manifesté dans l'après-midi à l'appel de l'intersyndicale devant le ministère de la Santé, où ils ont été reçus par la Direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins (Dhos), a constaté un journaliste de l'AFP.

    L'Inpadhue reproche au gouvernement de refuser ses propositions d'amélioration de la procédure d'autorisation d'exercice (PAE), un examen qui permet de reconnaître l'expérience acquise dans les hôpitaux français par des médecins à diplôme étranger.

    La PAE a été mise en place en 2006 pour apporter une solution à la situation des milliers de médecins diplômés hors UE et recrutés par les hôpitaux français, mais sous des statuts précaires et avec une rémunération inférieure à celle de leurs collègues hospitaliers.

    Evalués à près de 7.000 en 2006, ces médecins, qui ont souvent la nationalité française, ne seraient plus que "de 2 à 3.000 aujourd'hui", grâce notamment à la PAE, a estimé le président de l'Inpadhue, Talal Annani.

    "Mais certains ont déjà raté deux fois l'examen et ne peuvent plus le repasser et d'autres qui l'ont réussi n'ont pas été admis au mépris des textes", a déploré M. Annani.

    Le projet de loi "Hôpital, Patients, Santé, Territoires (HPST)", actuellement examiné par les députés, propose d'augmenter de deux à trois le nombre de possibilités de passer la PAE.

    Mais l'Inpadhue juge la mesure insuffisante et demande par ailleurs que les médecins diplômés hors UE ayant passé en France un diplôme interuniversitaire de spécialité (DIS), n'aient pas à passer de nouveaux examens.

     


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  • Condition de nationalité des médecins: vers la fin d'une discrimination

    PARIS, 12 fév 2009 (AFP) - 12/02/2009 15h30

    Des médecins à diplôme étranger (hors UE) manifestent devant l'Hôtel Matignon à Paris, le 28 décembre 2005

    Des médecins à diplôme étranger (hors UE) manifestent devant l'Hôtel Matignon à Paris, le 28 décembre 2005

     

    La suppression de la condition de nationalité pour exercer la médecine en France, votée mercredi par le Sénat, mettra fin à une discrimination, mais la mesure ne devrait avoir qu'un impact limité et a suscité des premières réactions plutôt réservées de la communauté médicale.

     

    La proposition de loi, que devront examiner les députés, a supprimé cette restriction à l'accès de certaines professions libérales comme les médecins, qui ne concernait déjà plus les ressortissants de l'Union européenne. Les conditions de diplôme étant par ailleurs maintenues, ce sont donc les non-européens à diplôme français qui sont concernés.

     

    La sénatrice à l'origine de la proposition de loi, Bariza Khiari (PS), s'est félicitée de la fin d'une restriction aux fondements "historiquement datés et connotés, économiquement obsolètes et moralement condamnables".

     

    SOS-Racisme a salué jeudi "un pas en avant contre les discriminations légales", de même que France Terre d'Asile, pour qui le Sénat "fait figure de précurseur en France". Mais les deux associations ont également appelé à aller plus loin, citant notamment "les emplois fermés de la fonction publique".

     

    La disposition est en effet limitée au secteur libéral et ne concerne pas la fonction publique hospitalière.

     

    "On accueille favorablement cette mesure, mais c'est à l'hôpital que se pose le problème le plus urgent, celui de la reconnaissance pour des médecins, français ou étrangers, qui ont obtenu leur diplôme hors de l'Union européenne et qui n'ont pas le droit à des contrats pérennes", a expliqué Elisabeth Sow Dione, porte-parole de l'Inpadhue (médecins à diplôme étranger hors UE).

     

    Pour ces médecins, qui sont plusieurs milliers à exercer dans les hôpitaux, dans des conditions à la légalité parfois douteuse, la disposition ne change rien. Ils demeurent soumis, pour accéder au plein exercice de leur métier à une procédure d'autorisation d'exercice (PAE), organisée tous les ans.

     

    Par ailleurs, la disposition ne modifie pas les conditions de diplôme pour exercer la médecine (diplôme français ou de l'Union européenne, ou dans les autres cas, validation par le biais de la PAE). Elle ne change pas non plus les conditions d'entrée et de séjour des étrangers.

     

    L'Ordre des médecins a indiqué à l'AFP "ne pas avoir d'objection". "Mais nous demandons que la mesure soit clarifiée et qu'on s'assure que le niveau de formation est exactement le même", a ajouté un porte-parole, André Deseur, s'inquiétant des cas de médecins étrangers ne faisant que compléter par un diplôme français "une formation de base insuffisante".

     

    Le président du principal syndicat de libéraux (CSMF), Michel Chassang, a déploré "un contournement artificiel du numerus clausus", qui limite chaque année le nombre d'étudiants admis en deuxième année de médecine, mais qui ne concerne pas les étudiants étrangers, soumis à des quotas différents, et qui seraient ainsi favorisés.

     

    La CSMF s'est dite par ailleurs inquiète pour "les pays qui envoient leurs ressortissants étudier la médecine en France" et qui espérent les voir revenir l'exercer chez eux.

     

    Le principal syndicat de médecins généralistes, MG-France, est lui plutôt favorable à la fin de la condition de nationalité. "Mais il ne faut surtout pas croire que ça va régler le problème du manque de généralistes dans certaines zones en France, ce ne sera qu'une goutte d'eau", a estimé son secrétaire général, Pascal Menguy.

     

     

    © 2009 AFP


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    Des Français étudient la médecine en Roumanie

    Ouest-France
    Depuis 2000, l'établissement de Transylvanie accueille une filière en langue française. : Ouest-France

    Cent dix étudiants français sont inscrits à la faculté de médecine de Cluj, au nord-ouest du pays.Le diplôme leur permettra d'exercer en France.

    Bucarest.De notre correspondante

     

    Trente-cinq. C'est le nombre d'étudiants français inscrits cette année en première année de médecine à l'université de Cluj, dans le nord-ouest de la Roumanie. Depuis 2000, l'établissement de Transylvanie accueille une filière en langue française, où les aspirants médecins sont de plus en plus nombreux à se presser.

    « La plupart des Français qui sont en cours avec moi ont été recalés à deux reprises au concours de deuxième année de médecine en France. Ils ne pouvaient plus le passer », raconte Arthur Bidat, 20 ans. Ce n'est pas son cas. Arthur a directement entamé ses études à Cluj.

    « Nous sommes bien formés »

    « À Strasbourg, la deuxième fois, j'ai raté le concours de quelques places. J'étais vraiment déprimée », se souvient Sivashalini Tendayoudabany, 23 ans. Elle est étudiante en 4e année, à Cluj depuis trois ans : « J'avais entendu parler de cette formation en Roumanie un peu par hasard, début septembre. Dix jours plus tard, j'étais là. À l'époque, les Français étaient peu nombreux. Deux dans les années au-dessus de moi, cinq dans ma promo. Les étudiants étaient surtout originaires du Maghreb. »

    Bouche à oreille et forums de discussion sur Internet ont rapidement répandu l'information parmi les aspirants médecins. L'entrée de la Roumanie dans l'Union européenne, en 2007, a fini de convaincre les étudiants français de faire le voyage.

    « Le diplôme est désormais reconnu au niveau européen, il donne donc le droit de pratiquer partout en Europe », explique le Dr  Constantin Ciuce, recteur de la Faculté de médecine de Cluj. « Depuis deux ans, nous observons une augmentation des inscriptions de Français, qui ont ici l'opportunité de suivre une formation de qualité, dans leur langue. »

    Son diplôme en poche, pour exercer en France, l'étudiant n'aura qu'à formuler une demande de reconnaissance à l'étranger auprès du ministère de la Santé roumain. Puis à obtenir l'approbation del'Ordre des médecins français.

    « C'est la procédure que suivent les nombreux médecins roumains qui viennent exercer dans l'Hexagone. Je refuse qu'on dise qu'on vient ici acheter notre diplôme. Ou qu'on suit une formation de second ordre, lance Sivashalini. La formation est différente, plus axée sur la pratique et le contact avec les patients,reconnaît-elle. Mais nous faisons des stages, souvent dans des hôpitaux français, et nous passons des examens difficiles. Nous sommes bien formés. »

    Depuis cette année, les Français qui ont suivi le début de leurs études dans un pays européen sont autorisés à passer le concours de l'Internat en France. Le pouvoir de séduction de la fac roumaine n'en est que plus grand.

    Venir à la fac de Cluj exige cependant des sacrifices financiers. L'année d'études coûte près de 2 500 €. Et le tarif doit doubler l'an prochain...

     

    Marion GUYONVARCH.

     


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  • Une bruyante, laide et très méchante dame entre au BHV avec ses deux enfants en leur criant des injures sans arrêt. Le préposé à l'accueil  lui dit :
    - Bonjour et bienvenue au BHV. Vous avez de beaux enfants. Est-ce qu'ils sont jumeaux?

    La méchante dame cesse de crier assez longtemps pour dire :
    - Ben sûr que non. Le plus vieux a 9 ans et l'autre a 7 ans. Pourquoi diable pourriez-vous penser qu'ils sont jumeaux? Êtes-vous aveugle ou simplement stupide?

    - Je ne suis ni aveugle ni stupide, de répondre le préposé à l'accueil. Je ne pouvais tout simplement pas croire que vous vous soyez fait sauter deux fois...

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  • C'est toujours le même fermier qui rapporte le plus de lait à la fromagerie de Saint-Gédéon. Pourtant tout le monde sait dans le village que ce fermier ne possède que quelques vaches. Alors comment fait-il ?
    Intrigués, les autres fermiers décident d'aller lui poser la question :
    - Mais nom de Dieu, comment fais-tu pour obtenir tant de lait, avec si peu de vaches ? C'est quoi le truc ?
    - Oh c'est tout simple !
    - Je le savais ! Tu utilises des produits spéciaux !?!
    - Meuh non. Mais ou vas-tu chercher ces idées. Des produits spéciaux ? Pour les vaches ? Meuh... non !?!
    - Alors ? Comment ?
    - Ben c'est simple. Le matin quand je vais traire mes vaches, je leur pose toujours la même question : « Alors mes p'tites ! Ce matin qu'est-ce que vous me donnez ? Du lait ou du STEAK? »  

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